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Bulletin n°3 mars 2024 : des pistes cyclables dans la forêt de Sénart, excès de pouvoir des élus…

Jusqu’à l’enquête publique sur le Projet du Schéma Directeur Régional d’IDF (SDRIF), et bien que membres du comité de pilotage de la forêt de Sénart, nous n’avions jamais entendu parler d’un projet de voie rapide vélo V7 qui traverserait la forêt de Sénart. (Cf. carte ci-dessous en pointillés jaunes). Le projet de SDRIF a été approuvé et arrêté le 12 juillet 2023 par les conseillers régionaux, dont certains sont membres du comité de pilotage de la charte de Sénart. Aucune information n’a filtré au niveau local et aucune concertation n’a été organisée.

Il existe à l’évidence des solutions respectueuses de l’environnement et plus faciles à mettre en œuvre (le tracé de la RN6 dont le CD91 vient de reprendre la maitrise à l’Etat par exemple). On peut légitimement se demander comment, dans une forêt sous statut de protection,  dotée d’une charte depuis 2003 avec un comité de pilotage actif, un tel projet peut figurer dans le projet de révision du SDRIF!

Cependant, l’enquête publique sur le SDRIF a eu le mérite de nous alerter quant à l’existence éventuelle d’autres projets de pistes cyclables et des impacts de leurs tracés sur la forêt de Sénart.

Ainsi nous avons découvert que les élus de la CAVYVS ont eux aussi voté un projet qui impacte la forêt de Sénart et sans consultation du comité de pilotage de la charte ! Là encore peu d’informations ont filtré. La délibération du 20 octobre 2022 https://www.vyvs.fr/media/uploads/dcc2022-069_schema_communautaire_des_liaisons_douces.pdf  évoque une concertation qui se serait déroulée avec des associations représentant les usagers du vélo et le Conseil de Développement de la CAVYVS représentant la société civile. Pas un mot du comité de pilotage de la charte pourtant présidé par le CD91 !

Nous alertons donc le président du comité partenarial de la charte de Sénart sur le devoir de vigilance de ce comité et nous lui demandons :

  • De faire effacer le tracé de V7 dans la forêt de Sénart des cartes du SDRIF avant le vote du projet, comme nous l’avons demandé lors de l’enquête publique.
  • Une réunion ad ‘hoc du comité partenarial de la charte pour une présentation détaillée du projet de la CAVYVS et de ses impacts sur la forêt et du cadre juridique dans lesquels s’inscrivent ces projets (forêt domaniale sous statut de protection).

Les diaporamas de la conférence « La renaturation de l’Yerres et de ses affluents »

La conférence du 9 mars sur  « La renaturation de l’Yerres et ses affluents »  a été un vrai succès. Nous remercions chaleureusement le SYAGE et nos deux conférencières pour leur intervention très instructive sur la vulnérabilité des écosystèmes humides et l’intérêt des renaturations dans nos secteurs urbanisés avec l’exemple du ru de la Navette.
Nous attendons maintenant avec impatience la présentation de l’ambitieux projet de renaturation du Blandin Belle Place au pied des murailles du Moulin de Senlis.

Ces sujets sont particulièrement d’actualité dans notre secteur avec la révision du SAGE de l’Yerres qui sera soumise à enquête publique dans les prochains mois..

Diaporama Renaturation Introduction 

Diaporama Renaturation Ru Navette Prairie De Chalandray

Vous pouvez aussi voir ou revoir sur YouTube la conférence « Changer de regard sur l’eau » avec Charlène Descollonges  organisée par le Syage pour la Journée mondiale de l’eau le 21 mars 2024 

Bulletin n°2 février 2024 : Hiver 2023/2024, la forêt de Sénart encore dégradée par les coupes

En novembre 2023 nous dénoncions des coupes très dégradantes alors que nous allions signer une nouvelle charte pour la forêt de Sénart (bulletin n°1).  La charte est signée depuis le 27 novembre 2023 et rien ne change. Les coupes ont repris de plus belle en forêt.

Fin décembre, des centaines de chênes en bonne santé ont été abattus (500 à 600 vers Soisy selon nos évaluations), ainsi que de nombreux jeunes arbres (pins, chênes, hêtres). Les chênes ont entre 150 et 180 ans et sont très prisés par la filière bois. Une partie est destinée à produire du bois d’œuvre, l’autre du « bois énergie » fournissant une énergie non décarbonée.

Nous avons identifié 10 parcelles concernées par ces coupes : 9, 14, 19, 51, 62, 73, 82, 100, 123, 137 (figure 1)

Certaines correspondent à ce qui avait été annoncé par l’ONF lors de la réunion de la commission « Sylviculture et paysages » (Figure 2), d’autres ne figuraient pas sur cette carte : 9, 14, 62.

D’autre part,  certaines parcelles ont à nouveau été prélevées alors qu’elles avaient déjà fait l’objet de coupes en 2019 (cas de la parcelle 19 sur Draveil). Pourtant,  l’ONF affirme que les prélèvements sont réalisés tous les 8 à 10 ans en « coupe jardinée » lorsque le mode d’exploitation est la futaie irrégulière. 

 

Les chênes sont restés alignés le long des allées et sur 2 aires de dépôts Mare au Diable et Maison forestière de La Souche (cf. figure1)  

Pourtant ce sont ces arbres qui rendent le plus de services. Du fait de leur âge ils abritent une grande biodiversité, ils participent à la fixation du carbone, à l’augmentation de l’hygrométrie et à la diminution de la température en forêt.

Nous avions demandé une information particulière pour les coupes sur les parcelles situées en bordure des chemins très fréquentés qui devaient faire l’objet d’une gestion particulière en qualité de « lisière » (19, 50, 51, 54, 73, 81, 82, 83, 106, 125 (cf. présentation ONF du groupe « gestion des lisières » du 03/07/23).

Cela n’a pas été fait pour toutes ces parcelles concernées.

Nous avions demandé à être informés très amont des opérations de martelage. Cela n’a pas été fait.

Nous ne voyons pas en quoi cette gestion participe « à la gestion sylvicole et paysagère adaptée aux changements climatiques et au contexte périurbain » prônée par la charte que nous venons de signer.

Il n’est plus acceptable aujourd’hui de continuer à exploiter les forêts urbaines d’Ile de France et les dépouiller des sujets les plus beaux,  qui rendent le plus de service à la population pour alimenter une filière bois toujours plus gourmande, alors que l’urgence est à la fixation du carbone et à la préservation de la biodiversité.

La question de fond est que la charte du massif de Sénart n’inclut pas dans son champ de concertation le plan de gestion de la forêt.

Pourtant l’article 212 du code forestier dispose concernant le plan de gestion que « … Dans les forêts soumises à une forte fréquentation du public, la préservation et l’amélioration du cadre de vie des populations constituent une priorité. Il fixe l’assiette des coupes . L’arrêté d’aménagement peut, pour certaines zones, interdire ou soumettre à des conditions particulières les activités susceptibles de compromettre la réalisation des objectifs de l’aménagement. »

 Le code forestier prévoit également que « Le document d’aménagement peut identifier des zones susceptibles de constituer des réserves biologiques dans un objectif de préservation ou de restauration du patrimoine naturel. »

 

Nous demandons à Nicolas Méary,  Président de la charte de Sénart,  l’organisation d’une réunion de la commission

« Sylviculture et Paysage » de la charte afin que soient présentés :

  • Le bilan complet détaillé des opérations réalisées en 2023, notamment financier
  • La justification des coupes et en quoi elles répondent à l’objectif prôné par la charte

Et plus globalement d’examiner comment sont appliquées sur le massif de Sénart les dispositions de l’article 212 du code forestier.Nous en appelons à tous nos élus afin qu’ils portent la voix des citoyens franciliens pour la préservation de la santé des populations et la protection de l’environnement.

Conférence « La renaturation de l’Yerres et de ses affluents »

Conférence « La renaturation de l’Yerres et de ses affluents »

« La renaturation de l’Yerres et de ses affluents » avec la participation du Syage

Samedi 9 mars 2024 à 14H30

Maison de l’Amitié 
119 ter avenue de la République, Montgeron

Entrée libre

Accueil à partir de 14h

1er étage accessible PMR)

Notre territoire subit régulièrement des épisodes de crues par submersion et par ruissellement, certains plus dramatiques ont marqué les mémoires, tels ceux de 1910, 1978, 2016 et de 2018.

Montgeron Environnement porte un intérêt soutenu aux problématiques liées à l’eau, et à la révision du SAGE de l’Yerres élaboré par la Commission locale de l’Eau (CLE), instance collégiale de concertation qui travaille en étroite collaboration avec le SYAGE*. 

Le SYAGE conduit plusieurs projets de renaturation du cours d’eau de l’Yerres et de ses affluents afin de restaurer les zones d’expansion de crues, préserver les écosystèmes et la biodiversité en zones humides, offrir aux habitants des îlots de fraîcheur et de détente, et ainsi participer à la lutte contre les inondations.
Nos invitées du service Gestion des Milieux Aquatiques Yerres-Réveillon-Seine présenteront les intérêts de la restauration des continuités écologiques et les illustreront des projets en cours de réalisation, en particulier dans la prairie de Chalandray à Montgeron. Il s’agit de la réouverture du ru de la Navette en connexion directe avec l’Yerres.

*Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux
*Syndicat mixte pour l’Assainissement et la Gestion des Eaux du bassin versant Yerres-Seine

Bulletin n°1 automne 2023 : la forêt de Sénart à nouveau dégradée par les coupes

Entre septembre et novembre 2023, la forêt aux abords de Montgeron est particulièrement concernée par des coupes très dégradantes.

Alors que nous allons signer une nouvelle charte pour la forêt de Sénart dans quelques jours,  et malgré nos demandes constantes et des chapitres dédiés dans la future charte,  nous constatons que les pratiques de sylviculture ne changent pas. Montgeron Environnement demande depuis des années un traitement respectueux des lisières et des zones très fréquentées en forêt.

Nous jugeons que la gestion actuelle :

Détruit le sous-bois

Impacte de façon importante les paysages

Défonce les chemins très fréquentés par les promeneurs à proximité des habitations

Une réunion a eu lieu sur site, le 29 mars, juste avant démarrage des coupes suite à nos questionnements à réception d’une infolettre grand public pour présenter les travaux qui devaient se dérouler en 2 temps : coupes au sein de la parcelle en respectant le chemin de promenade (arrêt des allées de cloisonnement 40 m avant le chemin) puis coupe des gros arbres à proximité des maisons en respectant les paysages.

Les coupes dans la parcelle ont commencé en avril 2023 alors que l’ONF nous demande de ne pas déranger les animaux pendant la période des naissances jusqu’au 30 juin de chaque année, voir charte du promeneur en forêt). Les allées de cloisonnement sont allées jusqu’au chemin contrairement à ce qui avait été annoncé.

Les travaux de coupe des « gros arbres » à proximité des maisons ont repris en novembre 2023. Ils sont, de notre point de vue, assez délabrants pour les paysages. Les arbres coupés ne sont pas uniquement des « gros arbres ».Les associations membres de la charte n’ont pas été informées des coupes prévues dans ces parcelles alors qu’elles sont situées dans une zone très fréquentée identifiée comme devant faire l’objet d’un traitement particulier (voir réunion « gestion Sylvicole du 09/10/23).

Dans ces parcelles les abatteuses ont détruit le sous-bois, les prélèvements sont, de notre point de vue, considérables.

Les association ont été prévenues par infolettre quelques jours avant le début des travaux et ont été conviées à une réunion sur site le 6 octobre, veille du début des travaux, sur 17 hectares environ 700 arbres devaient être coupés. Le martelage aurait eu lieu en janvier 23. Là encore, sur cette parcelle très fréquentée les prélèvements sont importants, les paysages grandement affectés et les chemins défoncés. Le chemin qui longe la parcelle, très fréquenté habituellement, est en ce moment difficilement praticable

 

EN CONCLUSION

Nous déplorons l’importance de ces coupes situées dans des zones à proximité des habitations et très fréquentées. Nous demandons une gestion différenciée de ces parcelles moins dégradante pour les paysages.

Nous redemandons :

  1. La prise en compte des demandes des associations environnementales et d’une grande partie du public : la forêt de Sénart est une forêt urbaine, la défoncer pour produire du bois ne devrait pas être une priorité
  2. D’être prévenus très en amont des interventions sylvicoles prévues dès la programmation des opérations de martelage.
  3. D’être associés au martelage. Il nous a été répondu « pourquoi pas » à plusieurs reprises mais cette demande ne s’est jamais concrétisée
  4. La communication du descriptif précis du plan de coupes  : numéros des parcelles, surfaces, nombre d’arbres à abattre, distribution par essences, diamètres….

Montgeron est-elle une ville marchable ?

Résultats d’un test sur le terrain : encore beaucoup d’efforts à faire pour rendre notre ville marchable …

Le 14 octobre, Montgeron Environnement et Montgeron Randonnées ont organisé un parcours pédestre pour illustrer très concrètement en 16 étapes, les difficultés et attentes que les piétons ont exprimées dans le baromètre des villes marchables (cf. conférence débat du 7 octobre des résultats du baromètre des villes marchables sur le Val d’Yerres Val de Seine).

Le reportage du circuit est consultable ici.Circuit Pédestre 14 Octobre Vf

Il s’agissait en quelque sorte de passer aux travaux pratiques…Une quinzaine de personnes d’horizons divers, ainsi que Monsieur Corbin, Adjoint au Maire chargé de l’Aménagement et de la Transition écologique qui représentait la mairie, ont répondu à l’invitation.

Cela a été l’occasion de prendre conscience des efforts à accomplir pour rendre notre ville marchable, mais aussi celle de voir la ville sous un autre angle. Le parcours choisi, assez court de la mairie jusqu’à l’Yerres, en passant par le conservatoire de musique et la gare (plan page suivante), très piétonnier, a été préparé avec notre partenaire 60 Millions de Piétons pour proposer les meilleures solutions. Sur ce tronçon qui dessert des commerces et des services publics majeurs, étaient repérés des endroits problématiques signalés par les répondants au baromètre : défauts d’entretien et non conformités.

Les non-conformités sur des tronçons flambant neufs, comme l’avenue de la République ou la rue de Chalandray, qui viennent de faire l’objet de travaux importants, sont particulièrement regrettables. Un processus de concertation en amont et pendant les travaux, associant les associations et la population, aurait sans doute aidé à éviter nombre de ces erreurs.

Il a été possible d’expérimenter le déplacement en fauteuil et de constater que c’est sportif et pas facile !… Les déplacements en ville se sont révélés difficiles en accompagnant un participant aveugle, avec des obstacles non signalés, poteaux, poubelles, bancs, mal placés, traversées non guidées.

On a aussi pu constater que les aménagements récents pavés, avec ou sans pose de « clous » à l’ancienne, notamment au niveau de l’avenue de la République, sont sources de confusion quant à leur signification et aux règles de priorité pour la traversée des rues. Il est important de rappeler que ce ne sont pas des passages piétons au sens réglementaire, avec toutes les conséquences qui en découlent pour les piétons, les automobilistes, et cyclistes.

Nous avons insisté sur l’importance d’associer les associations et la population dès la phase de conception des projets qui modifient l’espace public, avec comme exemple le projet majeur d’aménagement de la place de la gare. L’actuelle absence de concertation est anxiogène pour tous ceux qui seront impactés dans leur vie quotidienne, mais surtout, il très dommage de se priver des apports de l’intelligence collective. Le diaporama présenté publiquement il y a plus d’un an, n’est toujours pas transmis… Ces mêmes difficultés se retrouvent un peu partout dans notre ville.

La ville doit maintenant se doter d’un Plan d’Accessibilité de la Voirie et des Espaces publics (PAVE) et d’un plan piéton, avec des parcours privilégiés bien aménagés. Nous espérons avoir été entendus par la mairie et être invités à participer très bientôt à leur élaboration et avec le soutien de nos partenaires nationaux, 60 Millions de Piétons et le Collectif Place aux Piétons, que nous représentons sur la Communauté d’agglomération Val d’Yerres Val de Seine depuis 2020.  Nos statuts nous y engagent.

Les échanges, vifs par moment, ont été au final constructifs et se sont terminés autour d’un verre au centre équestre. Merci à tous les bénévoles associatifs qui ont organisé cette action et à tous les participants de s’être prêtés à cet exercice.

Bonne lecture !

Conférence/débat Résultats du Baromètre des villes « marchables » 2023 sur le territoire de l’agglomération du Val d’Yerres Val de Seine : Nos villes sont-elles « marchables »

Le baromètre des villes « marchables » 2023 est un outil collaboratif destiné à mesurer le ressenti des piétons et vise à améliorer leur qualité de vie dans le paysage urbain.  Il a été réalisé par un réseau associatif avec le soutien de l’ADEME (Agence De l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie) ainsi que des Ministères en charge des Transports, des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques.

Les résultats nationaux 2023 ont été publiés le 12 septembre.  La commune de Montgeron a obtenu suffisamment de réponses cette année pour figurer au classement du baromètre national des villes marchables qui donne des orientations claires pour guider le développement d’une vraie politique en faveur des piétons.

Les résultats du Baromètre  sur le territoire de l’agglomération du Val d’Yerres Val de Seine ont été présentés le 7 octobre par Montgeron Environnement, avec la participation de 60Millions de Piétons et Montgeron Randonnées lors d’une conférence publique.

Diaporama 7 octobre 2023.

Les piétons sont une majorité silencieuse, et lorsqu’ils sortent du silence cela surprend certains car ils ont beaucoup à dire et à proposer!

Un public varié  a répondu à l’invitation (dont des élus, des représentants associatifs, des institutionnels). Le débat a été animé et riche entre les participants sur la  sécurité,  le confort, les aménagements, les conflits d’usage…

Il a été question de PMR, PAVE, autant d’acronymes peu connus et qui pourtant nous concernent tous.

Cela a été l’occasion aussi d’un échange sur la notion de concertation. Nous avons rappelé que la concertation est un processus exigeant pour élaborer des propositions, et qu’il ne se limite pas à des réunions publiques, mais  demande de la méthode.    

Une évidence enfin, respecter les directives européennes et nationales concernant l’accessibilité pour les personnes handicapées est obligatoire et  c’est aussi l’intérêt général, car si les personnes handicapées peuvent passer,  les poussettes et tous les piétons passeront aussi.

Cette présentation sera suivie le 14 octobre à 14h30 de « travaux pratiques » sur le terrain, avec un circuit pédestre identifier les difficultés et proposer les solutions possibles. (rendez vous devant le parking de super U à Montgeron)

 

 

Nos villes sont elles marchables? Conférence débat samedi 7 octobre 14h

Invitation de Montgeron Environnement, avec la participation de 60 Millions de Piétons et de Montgeron Randonnées

Samedi 7 octobre à 14h

Conférence/débat

Résultats du Baromètre des villes « marchables » 2023 sur le territoire de l’agglomération du Val d’Yerres Val de Seine :

Nos villes sont-elles « marchables »

Maison de l’Amitié, 119 ter av. de la République, Montgeron)

Le baromètre est un outil collaboratif destiné à mesurer le ressenti des piétons et vise à améliorer leur qualité de vie dans le paysage urbain.  Il a été réalisé par un réseau associatif avec le soutien de l’ADEME (Agence De l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie) ainsi que des Ministères en charge des Transports, des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques. Les résultats nationaux 2023 ont été publiés le 12 septembre.

La commune de Montgeron a obtenu suffisamment de réponses cette année pour figurer au classement du baromètre national des villes marchables qui donne des orientations claires pour guider le développement d’une vraie politique en faveur des piétons.

Cette présentation sera suivie le 14 octobre à 14h30 de « travaux pratiques » sur le terrain, avec un circuit pédestre identifier les difficultés et proposer les solutions possibles. (rendez vous devant super U à Montgeron)

Baromètre des villes marchables

Le piéton est trop souvent silencieux. Il s’exprime peu pour faire entendre son ressenti lorsqu’il marche dans la ville : Se sent-il en sécurité ? Peut-il trouver son chemin ? Comment sont les trottoirs ? Peut-il s’asseoir ? doit-il faire de grands détours ? et bien d’autres questions sur l’aménagement des rues. Trop de municipalités ignorent ainsi le quotidien des piétons et donc se mobilisent peu pour améliorer leur quotidien.

Le baromètre a été mis au point sous l’égide de l’ADEME par un collectif associatif dont notre partenaire, l’association « 60 Millions de Piétons » et la Fédération F de randonnée pédestre.  Il a pour objectif d’évaluer la marchabilité des villes et villages français à partir de l’avis des piétons autour de plusieurs indicateurs. Il permet d’attribuer une note à chaque collectivité.   Les résultats du premier baromètre publiés en septembre 2021 n’étaient guère brillants.  Montgeron n’y figurait pas faute d’un nombre de réponses suffisantes au sondage  

En 2023, le Baromètre a recueilli en Essonne 1087 réponses. 48 communes ont obtenu 5 réponses et plus.

Montgeron se place en seconde position nombre de répondants dans le département de l’Essonne.